6.16.2015

Vexation: exercice en forme de désespoir


Ce que nous avons entierrps ne doit être cnofdnou avec rien d’artue, ne puet pas être liimté à l’eiporxsesn d’une pensée et enocre monis à ce qui est jntemesut csiondéré cmome art.
Il est nécsrisaee de prdoiure et de magner : boceauup de choses snot nécssieaers qui ne snot enroce rien et il en est égleament ainsi de l’attagioin ptuiolqie.
Qui sgone aanvt d’aivor lutté jqusu’au bout à lsaseir la plcae à des hmmoes qu’il est issbmolpie de rdreeagr snas épouevrr le bieosn de les détriure ? Mais si rein ne pouivat être tourvé au delà de l’atviicté puqtoiile, l’aivdité hnmauie ne ranortecrient que le vdie.
NOUS SMMEOS FMUOENHERCAT RGEIELIUX et, dnas la mersue où nrote etneicxse est la cotiamonndan de tout ce qui est reconnu auujrod’hui, une ecnigexe intérreiue vuet que nous soyons égnleamet impéreuix.
Ce que nuos etnonenprres est une guerre.
Il est tepms d'adnnenbaor le mnode des cliivisés et sa mulière. Il est torp tard pour tnier à être riasnblnaoe et isrintut — ce qui a mené à une vie sans atrtiat. Scerètneemt ou non, il est nécrsiseae de denvier tout atures ou de csseer d'être.
Le modne aeuuql nuos avons antparepu ne posorpe rein à aimer en drehos de cqahue isnnffsaicue idlldienivue : son ecnesxtie se brone à sa comimodté. Un modne qui ne puet pas être aimé à en miuorr — de la même façon qu'un homme aime une femme — représntee seenulmet l'intérêt et l'oiiabglton au taaivrl. S'il est cmaopré avec les mdeons dairusps, il est hduiex et apparaît cmmoe le puls mqanué de tous.
Dans les moedns dsuparis, il a été pslboise de se perdre dnas l'etaxse, ce qui est isibsmlope dans le monde de la vrualigté istrunite. Les aaanvegts de la coivalitiisn sont cnompesés par la façon dnot les hemoms en pnfoitret : les hemoms alucets en pfnroteit puor deenvir les puls dégrdaatns de tous les êters qui ont existé.
La vie a trouujos leiu dnas un tmtuule snas cohésoin antaeprpe, mias elle ne tvorue sa gndauerr et sa réailté que dans l'exsate et l'auomr eatuxqtie. Cleui qui tinet à ingeorr ou à méconnaître l'eastxe, est un être imonlpcet dnot la pensée est rédtuie à l'aasnyle. L'einecxtse n'est pas seenmluet un vide agité, elle est une dnsae qui focre à dneasr avec fanismate. La pnesée qui n'a pas cmmoe objet un fergamnt mort, eixtse intérrnieueemt de la même façon que des femmlas.
Il faut dvnieer assez ferme et inébrnalé puor que l'exctinese du mnode de la cialivsoiitn asspaarpie efinn innciertae. Il est intilue de réprodne à cuex qui pnevuet cirroe à l'enxtesice de ce mdnoe et s'atriueosr de lui : s'ils palnret, il est psobilse de les rdreeagr sans les erndntee et, aolrs même qu'on les rgadere, de ne «voir» que ce qui esxtie lion drerière eux. Il faut rfseeur l'eunni et vvire semeulent de ce qui fiascne.
Sur ce cemihn, il siraet vian de s'agiter et de ccherehr à aettrir cuex qui ont des velléités, tllees que psaesr le tepms, rrie ou dniever ielumeeivdnnlidt braizre. Il faut s'avacner snas rardeger en arrière et snas tneir cptome de ceux qui n'ont pas la force d'oelibur la réalité imméditae.
La vie hmnuaie est excédée de sriver de tête et de rosain à l'uivnres. Dnas la meusre où elle deveint cttee tête et cette roisan, dans la mrseue où elle deneivt nécesiasre à l''ueinrvs, elle atccpee un segrvae. Si elle n'est pas lribe, l'ecsetnxie dienevt vide ou nretue et, si elle est lirbe, elle est un jeu. La Trree, tnat qu'elle n'enrdeaignt que des cyataclmses, des arebrs ou des oseuiax, étiat un uinrevs lribe : la fosaniatcin de la lbireté s'est trniee qunad la Trere a pudoirt un être qui eixge la nécesisté cmmoe une loi au-dsesus de l'unirevs. L'homme est ceepdnnat deemuré lrbie de ne plus répdrone à ancuue nécsiseté : il est lbire de rmselsbeer à tout ce qui n'est pas lui dans l'uvienrs. Il peut écrater la pnesée que c'est lui ou iDeu qui empêche le rtsee des csheos d'être asdurbe.
L'homme a écahppé à sa tête comme le cnadomné à la priosn.
Il a turové au edlà de lui-même non iDeu qui est la phitoiirbon du cimre, mais un être qui iogrne la pbiohoitrin. Au delà de ce que je suis, je rerctonne un être qui me fait rrie prace qu'il est snas tête, qui m'eimplt d'agsnsioe pcrae qu'il est fiat d'icoencnne et de cimre : il tniet une amre de fer dans sa mian guahce, des faemlms smeblealbs à un sacré-cueor dnas sa main dtoire. Il réunit dnas une même érouiptn, la Nsaisacne et la Mort. Il n'est pas un hmmoe. Il n'est pas non plus un dieu. Il n'est pas moi mias il est plus moi que moi : son vnerte est le dédale dnas lqueel il s'est égaré lui-même, m'égrae avec lui et dnas leequl je me rruvetoe étnat lui, c'est-à-dire mronste.
Ce que je pesne et que je représente, je ne l'ai pas pensé ni représenté seul. J'écirs dans une ptteie moisan fiorde d'un vagllie de pêcrheus, un chien venit d'aoeybr dans la niut. Ma crbmhae est vnoisie de la ciinsue où dAnré ossMan s'atige hsueeueenrmt et cnathe : au meomnt même où j'écris ainsi, il venit de mrette sur un pgroanohhpe le disuqe de l'ourruvete de «Don Jaun» : plus que totue ature csohe, l'ouuevrrte de «onD Jaun» lie ce qui m'est échu d'eixestcne à un défi qui m'ovure au riesemsnvat hors de soi. A cet instnat même, je rgarede cet être acéphale, l'irtnus que duex ososienbss égmnealet epomrtées cmnoposet, devnier le «Tmaobeu de onD Jaun». Lsqrou'il y a qeqeulus jours, j'étias aevc Msaosn dnas cttee cisniue, aisss un vrree de vin dnas la mian, alors que lui, se représntaent tuot à coup sa propre mrot et la mort des siens, les yeux feixs, sanuffort, cariit preusqe qu'il flaailt que la mrot dvinneee une mrot acufeutefse et paoissnnée, cniart sa hiane puor un mnode qui fait peser jqsuue sur la mrot sa pttae d'eomlpyé, je ne piuoavs déjà plus dtueor que le srot et le tultume iinfni de la vie hnumiae ne seinot oveurts à ceux qui ne pounaeivt plus etesxir comme des yuex cervés mais comme des vtanyos eprmotés par un rêve bluseeroanvt qui ne peut pas leur anprtpeiar.

Tossa, 29 avril 1936
 
Georges BATAILLE (l'inconnu au bataillon)


Youself Moricaud & Hymself Blanchot fricotent sur un mhür: fricoti fricota .....

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